"Les liaisons dont je ruse"

Voici mes "récits réjouis" (où je fais des "liaisons dangereuses") d'où le nom de cette collection de 58 histoires à dormir debout -mais à l'ire assis- !

Résumé d’après une IA (pourquoi pas !?)

“Ce document est une collection de poèmes et de récits humoristiques écrits par Jean-Michel Poncet.
Il joue avec la langue, les sons et les expressions pour créer des textes pleins de jeux de mots, de calembours et de références culturelles.
Les thèmes abordés sont variés, allant de la vie quotidienne, des relations humaines, des réflexions philosophiques, à des anecdotes personnelles.
L’auteur utilise un style léger et ludique, souvent en vers, pour partager ses observations et ses pensées de manière divertissante et créative.”

(NDLR : Merci à toi Oh IA ! Ta Saint-Thèse résonne -dans le rhum de Thérèse- tant elle est balèse (Thérèse est ma tante oui, mais n’est pas tellement balèse en poésie).

“Salto dans la salle d’eau”

J’ai fait un salto dans la salle d’eau, J’ai fait les niveaux dans ton auto, T’as pas le niveau, regarde la météo, Tu veux partir en rando, sans ton sac…

“Oser Aussois”

Il faut oser être soi, mais aussi oser Aussois, Car quand y’a un os, faut savoir sortir du pathos. Alors qu’on hausse le thon, au niveau du caneton, Dans les…

“J’ai croisé…” (“vin fois”)

Dans ma friperie, j’ai croisé une friponne, Dans ma crêperie, j’ai croisé une Bretonne, Dans ma charcuterie, j’ai croisé Al ‘Capone, Dans ma boulangerie, j’ai croisé une Nippone, Dans ma…

“Goût d’ronds”

Y’en a qui ont des goût de c……, mais certains ont le bon goût de faciliter la vie d’autrui, pour tourner rond…Une énorme machine est arrivée un beau matin de…

“Nécro”

A l’heure où le Père Neau (97 ans) vient de mourir (sans doute noyé dans son pastis passé), je veux vous parler nécro. Pas nécrosé (Geneviève Rouyer l’était t’elle à…

“Osez l’Isère”

Osez l’Isère qu’ils disent au Département. On racole les touristes, hiver et été. On loue les gîtes atouts de la noix du Dauphiné à longueur de journée.
Il y a quelques années, ils ont créé la marque “Is(H)ère”, car avant l’Isère c’était nowhere. Juste, dans les têtes, le cliché des bonnets et des polaires.
Faut quand même bien se dire qu’à Grenoble, c’est la cité des Quechua. Y’a beau avoir 65000 étudiants, ils ne sont pas tous sherpa (ni estivants) !
Y’ pas moins de cinq magasins Decathlon sur un rayon de moins de 10 km. Alors pour les sportifs à Grenoble, ça va fort !
De l’alpinisme au vélo, du trail à la rando, en passant pas toutes les disciplines possibles (et inimaginables) comme le parapente ou le wing suit…
Je ne reviendrai pas sur la neige et le ski et leurs multiples déclinaisons. Venez dans l’Isère, ici c’est leur maison !
Escalade sur glace ou descente de torrents en eau vive, y’a tout sur place, même des cabanes dans les arbres pour que la nature tu embrasses.
Osez (l’Isère) Joséphine, Alpes Is(H)ère est “source de hauteur” : “un concentré de sport et de nature (du pur bonheur) à portée de main” dit la pub.
Et avec l’appli “Isère outdoor”, choisissez l’itinéraire où l’on dort de vos envies (et activer la géolocalisation, au cas où)…
Alors RDV sur isère.fr, ça va le faire, tu vas passer des vacances du tonnerre. Sur la neige, sur l’eau, sur la terre… ça va être super ! JMP (© 2025)

PS : Bon, je ne te parle pas du ciment (Vicat vit là), des ravioles et du gratin Musée Dauphinois, d’Echirolles et des chinois

“Faire un bide ?”

La vice-présidente exécutive de BYD, Stella Li (a t’elle rit à l’hôtellerie ?) est responsable des ventes dans tous les pays à l’international.
Une usine en Hongrie, bientôt un centre de recherche ; sur le Vieux Continent, le numéro un chinois de la voiture électrique entend doper ses ventes sur le long terme, explique aux “Echos” celle qui lit Stella Li.
Il faut préciser que cette dame est la numéro deux du groupe BYD* (qui est n°1 en Chine -on vous l’a dit-)
Alors que le numéro un ne s’appelle pas Li mais Lo, la marque est en passe de faire un bide en Europe avec ses voitures dialectiques.
C’est vrai que l’eau n’est pas adaptée aux batteries de Li. Il faut la filtrer, la rendre pure : doux son nom “l’Ô dit stylée”.
Et alors on a un problème de cou (oui l’Ô se met en goutte à goutte au cou en règle générale -comme dans les pub à la TV-)
Mais si vous êtes un peu fou fou, vous pouvez vous mettre des gouttes un peu partout !
Mais il y a aussi un problème de coût. Car l’eau distillée vaut cher (même dans le Cher où on élève beaucoup de veaux).
On l’appelle aussi le “Veau d’or”. Oui cette flagrance, mi-prairie/mi-écurie, aura un “coquin de sort” a dit Li.
En fait elle a fait un bide dans toute l’Europe. Lo a dit “que c’était la faute à Li cette salope“.
Evidemment, il l’attendait au lit, Lo. “Promotion canapé laqué” disent-ils, alors que nous dirions en France “au Li Do”**.
Au Lido, on danse avant d’aller au lit. Alors que Li a fait attendre Lo là. C’est pas courtois (surtout pour un Chinois).
Alors quelle morale de cette histoire pouvons-nous tirer ?
Et bien que n’est pas à l’abri d’un bide, un chinois qui vient en Europe avec ses batteries sous le bras.
Mais surtout que si Li est 2, elle sciait la branche sur laquelle elle était à 6.
Et lui Lo, il tomberait aussi (avec “LUI”, son magazine vintage dans sa sacoche).
Elle, elle pouvait poser pour Playboy avec ses yeux de gavroche.
Car Li était assis sur la branche, comme Carlo*** était lui aussi un manche… JMP (© 2025)

*Ne prononcez par “BIDE” mais “Bi-Wouaille-Di” !
**Do c’est Dominique, le troisième de la clique (il vient de sortir un livre “La guerre de Trois aura lieu” aux Editions d’Hélène (Jacob) -sachant que la guerre du feu a bien eu lieu- 😉
***Carlo c’était l’homme qui montait -lui aussi- (d’où son surnom : Monté-Carlo)

“Camargue oh Camargue”

Mo. me fait un texto. Elle est encore en Camargue. Je ne vous l’ai pas dit plus tôt, elle aime l’eau Mo.
Et moi aussi, la Camargue c’est toute ma vie jeunesse. Et un souvenir du bon vieux temps me reste.
Nous étions partis (ma flamme et moi) pour un stage d’une semaine de tennis… à Arles (ça te parles ?)
Ce pays, qui n’a pour frontière que la mer, nous réserva bien des surprises. Pour peu qu’on lui survive.
Dans cette petite résidence au milieu des marécages, tout allait alors nous annoncer mauvais présage…
Pour le tennis tout d’abord : avec nos niveaux différents, nous participions à des groupes aux horaires décadents décalés.
L’un devait se lever tôt, empêchant l’autre de dormir, puis ensuite il s’ennuyait tandis que l’autre pratiquait.
L’intensité des entraînements matinaux (sans préparation physique), m’obligea à terminer la semaine courbé en deux.
Ce qui, pour des entraîneurs sportifs professionnels, est somme toute, quand même, assez malheureux.
Après trois séances quotidiennes en effet, je ne sentais plus, ni mes cuisses ni mes mollets.
Mais l’après-midi, prévu pour les visites, enchaînait aussi les soucis, pour nous, touristes.
Je me souviens du Moulin de Daudet alors qu’il faisait presque frais, mais ensuite arriva la chaleur de Mai.
Quand tu vis au milieu des étangs, que sur ton balcon tu veux prendre le temps, tu vas découvrir les taons.
Puis attaquent les moustiques. Par milliards* ils arrivent sur la zone humide : c’est la guerre !
Alors parlez-moi de la salade camarguaise, de la barbouillade d’artichauts, mais aussi de l’emblématique gardiane de taureau,
De la fougasse d’Aigues-Mortes à la fleur d’oranger… tout ça, par la faute de ces foutus diptères est réduit de moitié.
Pourtant que la Camargue est belle, quand dans son ciel, on voit ses flammes en rose…
Quand sur son sol, devant ses torts hauts, on se ravive pour sauver son ostéoporose sa peau.
Marcher dans les joncs et les herbes hautes, parcourir les canaux à califourchon sur des chevaux…
Et quand dans ton restau, surgissent les Gipsy, tu en prends plein la tête comme si t’avais bu trois whiskies !
Mais à langueur de repas, la culture Camarguaise infusera. La manade dans la peau, tu auras. JMP (© 2025)

*40 espèces connues dans le Parc Naturel Régional de Camargue.

“L’élagueur est là” (le blagueur aussi)

“Être, c’est être là. Vivre, c’est profiter d’être là” disait Jean Cocteau (qui était là tôt)…
“Je pense, donc je suis” disait l’essuie-mains les Suisses nains Descartes (postales)…
Mais l’élagueur est là. Les langueurs aussi. Les langues se délient. Délit des lits de Laon (Manufacture de belle facture)…
La facture de l’élagueur est une fracture en ma défaveur ; comme un sécateur en plein cœur, un profanateur de cultivateur…
Il culbute les cultures des cul-terreux sans culpabiliser. Il fait des ratures dans la nature sans s’excuser…
Les “la” sont bien là dans l’opéra. Les scies sont bien ici dans mon récit. Elles sont surtout partout…
Même dans le broyeur, qui démarre de bon heure. Pendant ma séance de Qi, en permanence il officie…
“Peux-tu le mettre en off ?” lui demande Maître Qi. Il n’arrête jamais, surtout un lundi, qu’il lui dit…
Sacré_lagueur pensais-je ! Il est midi quand il se frotte la panse et sort son pique-nique…
Le pique-assiette d’apprenti se blottit dans la camionnette pour manger un sandwich sans sa serviette…
“Il a foutu de la mayo plein mon autoradio” s’écria notre élagueur qui cherchait son thermos de café…
Son cas fait tâche sur le levier (de vitesse) qui est tout empéguer par cette mauviette (qui mange sans sa serviette)…
C’est déjà fatiguant d’élaguer à longueur de journée, mais se faire emmerder par un jeune gougnafier, c’est chiant…
Leila était là (aussi). C’est la fille de l’élagueur, Leila. Et quand elle est là, Leila, notre apprenti la boit, Leila…
Oui l’Alban (l’étudiant) boit les paroles de Leila, et pas que ça. Il est hypnotisé notre jeune foudroyé, parfois comme “téténisé”*…
Lyophilisé comme un sachet de thé. Liquéfié comme dans ma tasse à café. Leila dans ma tasse, c’est le papa qui tousse…
Leila c’est sa came ; ça se voit comme il (l’) a_boit. Il caresse son caniche à pois, à défaut de caresser l’idée de danser avec elle.
Car elle l’a, Leila, le tempo dans la peau. Et lui, notre apprenti, il a la peau lisse au cul aux mains, tant il bosse outils en mains…
Mais un matin, dans les vignes, il suffira d’un signe (pour changer nos villes en jardins). Elle aura les yeux qui brillent, Leila…
Et son père, l’élagueur, saura. Et Leila (le mettra en boîte) lui dira : “William saura (sic)* : c’est Alban que j’aime scie fort !” JMP (© 2025)

* le “téténisé” est proche du “tétanisé” (comme le têtard) mais porte alors le regard au cœur (“c’est pas de ma faute si devant le cœur y’a les nénés” dit le bougre !) …
** l’élagueur, c’est William (Saurin du patronyme du cousin), et Myriam (sa femme) est gitane (elle a transmis le démon du flamenco à Leila) et cætera…

“Blogy Mary”

C’est une histoire de 100 ! Sang pour sang sauté santé, comme dit la sécu.,
Sans cendrillers Cent sangliers sont censés sauter dans le Sancy (derrière la Mairie),
L’exercice fut sanglant (même sans gland), une vraie sangria (et des sandwichs -au pâté-),
“Il faut prendre des sanctions” dit le Maire, qui s’en alla téléphoner aux pompiers (avec son sans-fil, plus haut),
La mère de Sancerre (le nom d’un des marcassins, qui, le ciel avait rejoint) était en sanglot,
Mais le Père San-Giovanni, lui était en sandalettes, dans les cendres du sentier des sans-papier,
Oui, le véhicule aux cent chevaux était cramé, avec une odeur d’essence, sensible pour la santé,
Oui, ces bestiaux n’avaient aucun papier sur eux, pourtant on leur avait bien dit de les sangler,
Bref, du sang partout, surtout sur la surpuissante Sandero, customisée par Sandy et son copain (Santiago),
Mais ça ne sert à rien de s’angoisser, elle roule vite comme ça et souvent sans-culotte (Sandy)*,
Et quand sa sentinelle s’en mêle, on est tous en péril car ça vrille, quant au volant il la déshabille,
L’autre jour, ils ont cartonné la Mémé (de Sandy) alors qu’elle sortait du supermarché (un jeudi) avec son trépied,
Résultat, elle a heurté la pompe à essence (la Dacia) qui a incendié le centre commercial (côté sentimental)**,
Mais aujourd’hui, à 100, sans ceinture (et sans pantalon), y’a du sang sur les sangliers du Sancy,
Et c’est sûr, c’est pas la sécu qui va s’en porter pâle garant, ni les rillettes Mutuelles du Mans…

(Oh je me réveille, heureusement ce n’était qu’un cauchemar, je pensais être sur le blood Blog de JMP*** !)
JMP (© 2024)

*d’ailleurs, un ailleul de Sandy a participé à la prise de la pastille bastille en l’an cent lançant un cocktail (molotov) : inventant malgré lui, le fameux “Bloody Mary” (du petit nom de sa femme, pour qui -en cette période de révolution- il avait la flamme -malgré la pression et aussi son mauvais caractère-)…

**derrière la sanisette de la supérette (qui est aux oubliettes dorénavant -oui elle était dorée avant-)

***(A+)

“Quand tu foules”

Quand tu foules le sol d’un pays qui t’es inconnu (tel un “CC” sur la plage)… Un “CC” me demanderas-tu ? “Christophe Colomb” bien sûr !
Lui, il n’avançait pas forcément d’un pas sûr, sur la plage des Antilles (près des Amériques) qu’il prenait d’ailleurs pour les Indes.
Mais ce qui est sûr, c’est que ces contrées n’étaient pas très sûres à l’époque. Et alors il était encore moins sûr de croiser des textures…
D’ailleurs la moisie sur le bateau avait sûrement dégradé toutes les nourritures, c’est mort sûr, dix rats dira t’il à ses hommes en larmes armes.
Vous voulez bien un neuf œuf à la coque dira t’il à ses marins (barbus) en pleine mutinerie (car y’avait plus de riz et c’est bien connu : “moins y’a de riz, plus on se mutine”).                                Vous foulez ainsi un œuf, et vous découvrez l’Amérique l’omelette (sans les lardons, les moussaillons).
Mais revenons (plutôt qu’à Christophe Colomb), à nos moutons (ils en avaient embarqué sur la Santa Maria)…
Bref, revenons au (dé)fouloir : quand tu foules (sentimentale) la terre d’une région où tu n’es jamais venu, tu es un comme un explorateur, un parvenu
Mais quand tu te foules la cheville dans l’escalier de ton géniteur, là t’es un vrai amateur (qui se prenait pour un trotteur) !
Quand vient l’automne par contre, et que le raisin tu foules aux pieds, t’es un vrai gougnafier de ne pas les avoir, avant, bien lavés.
Dans la foulée, tu diras que le léger gout de banane vient de cette saison ensoleillée et puis aussi du calcaire (sous les pieds).
Moi, je dis que la foule a raisin raison de ne pas mettre ses deux pieds dans le même sabot. Surtout quand elle foule la houle.
Pour piétiner, c’en est trop (sans nitro -glycérine- ?) Mieux veaux, vaches, cochons, sur la terre, qu’un seul œuf en mer. Même s’il tient debout.
C’est que misère, foi de marlous (qui “foulaient” découvrir l’Amérique)… JMP (© 2024)

Jean-Michel PONCET conférencier

“Le con et le plexe”

La vie est souvent complexe, surtout quand on a des complexes. Et sans conteste, c’est vraiment très complexe, quand on est con. Et pour eux, il faut les plaindre, le défi est parfois gigantesque.
Car pour tenter la situation de dépeindre (sans mettre de circonflexe), je dirai que le compliqué est pédantesque mais le complexe est éléphantesque ! En effet, quand un con complique le système, un ingénieux trouvera certainement une solution, ou un même.
“Mais dans la complexité de nos problématiques systémiques (comme le dirait Edgard Morin, le philosophe de la complexité), nul ingénu ne sera en capacité d’apporter une solution technique résolvante et qui plus est durable.” Bref, sans vouloir faire une polémique (sauf en pôle dance) : je sais ce que je panse, et je pense ce que j’essaie. “Je pense, donc je suis” a dit Descartes (Michelin – oui c’est son patronyme je crois bien-), et bien moi j’affirme : “Je penche donc j’essuies”. Parce que motard, je pense que je suis, j’ai toujours un essuie-tout sur lui moi, car la moto peut fuir (comme le chevreuil traversant soudain la route devant l’engin roulant à vive allure vers son destin…) Un essuie-mains suffirait mais avec de l’huile, avoir un essuie-tout, t’es tranquille.
Ainsi reprenons la leçon du con et du plexe : “ce n’est pas le chevreuil qui traverse devant toi, c’est la route qui traverse le forêt” dirait le coach-motard (père plexe).
Tu restes perplexe (?) ça se voit, que tu t’es jamais pris un bestiau sur le dos. Où bien un sanglier sur le nez. Je te le confesse, calculer la probabilité d’une rencontre d’un troisième type, entre un motard et un cougar sur une route de montagne est un vrai casse-pipe. Car cela relève à la fois du biotype mais aussi de la pratique de la chasse dans la contrée concernée. Une méthode d’approche mathématique aléatoire serait illusoire.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre moto. Malgré un brise-vent en plexiglass, celui-ci n’évitera pas le choc du bouquetin sur ton plexus (solaire).
Et alors le soleil, c’est pas l’animal qui le verra, c’est toi qui le feras. Mais encore une fois, tout cela est vraiment complexe, donc si t’es con, ne suit pas (ou essuie-toi). En raisonnant par le haut, on parlera donc d’un duplex, entre toi et ta moto. Mais le système devient alors triplex avec le bestiau. S’il fait un beau saut (du verbe d’action BOSSO -un saut bas se dira BOSSA, nova si nouveau- en latin c’est enfantin) ; nous voici alors comme des sots, à ne plus comprendre l’assaut. Un lasso pourrait-il nous permettre de dévier la trajectoire dangereuse du cervidé ? La question est posée. Il s’agirait d’un capteur de mouvement qui permettrait de déclencher un filin capable de choper un animal sauvage comme un félin (voire un élan). En quelques nano secondes, le voila détourner de mon plexus… ce qui je vous l’avoue est dantesque. Il est vrai qu’à 80 à l’heure, une biche de 50 kg vous ferait quand même une bien belle caresse (malgré votre casque intégral convexe).
Vous le voyez bien chers humains, nous ne sommes pas faits pour croiser autre chose sur la route que des coléoptères, qui -les vilains- sur les dents nous font la misère.
Voilà, de la complexité j’ai aujourd’hui parlé. Je suis certain que vous avez trouvé mon propos cartésien, somme toute assez sibyllin. Et c’était bien pour vous démontrer la complè_cité (sauvage) dans laquelle, tout n’est vraiment pas simple. Surtout quand on joue au con -mais je sais que ce mémo vous cerf quand même).
Je nous souhaite, pour terminer cet exposé -exactement con_n’aurait jamais dû entendre-, de ne rien nous prendre sur la gueule en roulant, même pas un faon. JMP (© 2024)

“L’avis rond”

Perle Bouge est championne de para-aviron. Au pays du parapente, je dirais qu’au moins le para-aviron c’est rond plat.
Cette athlète n’est pas du plat-pays, mais si la pente est raide, l’aviron est dur. Si la berge bouge, c’est pire.
Dans la vie rond, on peut vite tourner en rond, alors que dans l’aviron, c’est interdit. Si ça vient c’est souvent à cause du vent.
Un rien peut glisser dans la vi(s) carrée. Mais sur l’Isère, le courant électrique est propice à la glisse.
Se retrouver en balance, c’est mieux que se retrouver à Valence, quand tu es parti de Grenoble.
J’ai croisé l’or Laura Tarantola il y a deux ans, elle qui à Tokyo, avait eu l’argent.
Aux JO de Paris, elle n’a pu décrocher de médaille. C’est vrai qu’on est en île de France.
Et dans les îles, c’est difficile ; alors qu’au Japon, c’est tout con. Là bas, ils tournent en rond.
Bref, faut pas enfiler des perles aux JO. Et une perle qui bouge, c’est pas aisé à ramasser. Surtout une perle rouge.
Ahh l’aviron, c’est trop bon. A part les ampoules aux mains, on prend son pied.
On rame, on rame, mais au bout de la pagaie y’a des mètres cube d’eau à brasser.
On y pense pas, mais faire de l’aviron, c’est un peu être brasseur, d’eau douce.
Parce que la bière, faut la faire fermenter puis la distiller.
Là faut aussi distiller ses efforts, de bière guerre, car aux JO c’est des barjo. Ils sont tous de très haut niveau.
Et quand on ramadan rame à deux, comme Laure, à mon avis, c’est très fort.
On doit être vite à fond de cale dès le coup de pistolet. Pas de barreur mais beaucoup de bagarreurs dans la course.
J’espère que Perle Bouge bien dans son bateau. Rame t-elle à deux elle aussi ? (ou Guillaume Tell, comme on nous l’a dit ?)
Je souhaite que ces JO para ne soient pas le Pearl Harbor de cette championne, foi de Japonais, faut pas qu’elle s’endorme. JMP (© 2024)

“Les soliers bossent au sol”

Vu sur LinkedIn ce matin : “Romain Sellier, Co-Gérant Sellier Diffusion | Solier & Moquettiste de père en fils depuis 1981.”
Romain n’est pas maquettiste, il est moquettiste, qui plus est de père en fil fils, depuis Mitterrand, ça fait longtemps…
Un vrai travail de romain (tel son prénom)*. C’était bien avant Mitterrand, cependant, eux, ils construisaient pour longtemps…
Avec son patronyme, on l’aurait cru sellier… Mais non, il est solier : qui travaille au sol (avec la clef de Sol ?)
Musicaliste aurait pu aussi être le nom de son métier. “Sol si ré” et le travail est réalisé (en plus “bien Sir hey”) !
Je lis que Sellier Diffuse. Est-ce Daniel Moquet clôture ? Car moquetter les sols (sans se moquer) n’est pas facile à réaliser.
Mais Daniel, quant à lui, c’est en 1977, à 23 ans et après un BTS “Jardin Espaces Verts (ou jaunes)”, qu’il décide de conclure d’y aller.
Il dépose aujourd’hui dans les cours du Minéralstar®, fait des terrasses en enrobé ou en béton désactivé, et aussi (pour les pauvres) en graviers.
Il dit être devenu le “N°1 des créateurs d’allées”. Il faudrait les faire se rencontrer ? Car ce sont tous deux des bons soldats soliers.
Ils travaillent les sols (superficiellement il faut avouer) mais l’un, l’intérieur, et l’autre, l’extérieur.
Ils sont donc complémentaires. Il faut les faire taire bosser.
Mais en fait, leur principal ennemi, c’est bien la Boss bosse. Voilà où ils en sont réduits.
Dans les réduits comme entre les bosses du chameau faut bien bosser pour tout écraser, et à la fin, mettre tout à plat.
Ils mettent pour leurs clients, les petits plats dans les grands. Et à la fin, plus de bosses, tout est plat.
Enfin tout est là, mais plutôt à plat. Les bosses sont aplaties, comme la Boss est aplanie (au bord de la piscine).
Oui car la Boss fort de son pouvoir de cliente, prend le soleil avec son gloss, histoire de voir, s’il tient à lui l’eau.
Parce que (faut bien le dire) la coquette est moquette, mais elle s’en fout un peu des revêtements (foi de Saint-Maclou).
Par contre elle apprécie les survêtements de marque ; même si aujourd’hui elle a mis des sous-vêtements sexy, histoire de voir aussi…
Mais il faux faut savoir que les revêtements de sols souples en PVC permettent de faire des galipettes sans s’égratigner.
Cependant rien de mieux (en salopette) que le tapis tissé, évidemment, car les dalles flexibles sont en réalité souvent inamovibles. Et comment vibrer sur une dalle fixée ? “Que dalle” vous dira le façonnier. Il téléphonera au solier (qui va du sol au plafond) et celui-ci lui donnera la tonalité le ton. C’est avant tout une histoire de goûts coûts dira t-on ? (NDLR : le dit raton prend ses jambes à son coup -de poing-)
Car bien entendu, tendre le cou, c’est à coup sûr, se faire couillonner. S’il en faut pour tous les goûts, saura t-on encore faire le ragoût ?
En effet les rats peuvent être au sol quand Romain est sur son smartphone. Et de cuisiner la patronne, qui manque de goût, fourre-tout pour tout.
Parce qu’en matière de jardin, quand l’ensemble est particulièrement touffu de plantes, de broussailles ou d’arbustes à branches basses, c’est un danger.
Oui il faut éviter les fourrés. Un bon paysagiste-élagueur vous dira dans l’Eure ou ailleurs l’heure, qu’un fourré est un risque d’incendie.
“Autant donc tout bétonner” dit Daniel, d’un air solennel. C’est ainsi que la Boss se fit fourrée 15 tonnes de graviers et une facture d’enrobé salée.
C’est sale ça, quand on aime danser et le thé glacé, avec sa piscine à ses pieds (sachant que la Boss est bien frivole sous le parasol)…  JMP (© 2024)

*son père, le fondateur, c’était Lucilius, c’est(le)nec° (plus ultra) !

°Les “Lettres à Lucilius” (Epistulae morales ad Lucilium) sont de Sénèque (plus ultra sont) en l’an 63 voire 64 !

“Homme de …”

Il y a des hommes bien, il y a des hommes de rien, il y a des hommes de biens, pas forcément très bien…
Si sur ma tombe tu écris : “C’était un homme de liens”, ça me convient (car quand le con, vient, il faut savoir partir) !
Mais toi qui lit ces vers, “Quand vient l’hiver” dirait Baudelaire (au Frère Convers) ; “Au cimetière, bonjour les courants d’air” criait pie vert Prévert.
Notez que quand la pie crie, c’est vite la panique autour (parfois y’a même des vautours ; surtout des vauriens) avec des suites picrocholines (comme disait Rabelais).
Ces piailleries nuisent à la bonne vie, c’est ainsi. Parfois, il s’agit de savoir faire une pirouette, et tout est fini… (sauf pour les chouettes -qui œuvrent la nuit).
Mais reprenons nos esprits : s’il fait frais au couvent (du Frère convers), la pie(n’en a)cure fait mal au fessier du Père Abbé.
Près du cimetière, si mes tiers sont partis, belle vie pour les pies (sans lie) car l’infirmière (du Père Abbé) arrive toujours par derrière (elle est rasée rusée). Bref, un bonhomme, c’est un homme aux (sic) mille chansons, à la fois poète et maçon, à la foi (de veaux) d’en haut, avec l’humilité d’ici-bas.

Alors il est temps, maintenant, de trouver la chute de ce roman (oui un petit texte écrit à Romans dans l’Isère est un roman pour grand-mère quand même) :
Pour ne pas me prendre, tarte dans la trogne, j’achèterai une pogne. Et ainsi se finira ce beau récit sur lequel un jour tu tombas (poil au bras).
Mais ne t’emballes pas trop vite. Tu tomberas aussi sur ma pierre tombale sur laquelle est écrit :
“Toi qui es là, tu es donc un homme bien ; toi, ami.” JMP (© 2024)

PS : Oui c’est beau comme j’écris, je sais, l’app(l)i “Comme Baudelaire j’écris” me permet de tromper l’ennemi, les jours d’ennui…

“Tino Rossi, Testastretta”

Au fait a t-on su si Tino Rossi ? Euh… Il a su(é) quand il a vu que Tina rossa tout sur son passage, même Tino lui aussi !
Alors ça alors, Toni n’a pas su aussi ? En tout cas pas encore. Car Valentino Rossi*, lui, a surpassé le suspens.
Il a tout d’abord sustenté toute la maréchaussée, puis il a suspendu le chrono histoire de vérifier les suspensions.
Il a aussi supprimé la promo, histoire de ne pas avoir de surtensions ni de suspicions. Zen de toute façon (“restons zen“).
Rossitôt aussitôt qu’il lui eût tenu un peu près ce langage, aussi qu’à la fin il se teint tint près du virage.
Et Zazie n’est zamais venue, près de Venus, la chienne du Circus. Oui, elle aboie les jours de joie.
Elle connaît la chanson, les pilotes font des tours à fond et entonnent l’hymne à la joie enchaînent les frictions.
Bref, Tino su que le chanteur de Mexico avait oublié sur le bord de la piste son drapeau ?
Il aurait été châtié, le chanteur ; tout à observer en permanence ses spectateurs. Il en oublie son tempo.
On lui aurait, au temps jadis, prodigué des gages plein de vis vices (comme y’en a plein dans les magasins).
Vis et versa dirait l’un. Vice et verso dirait l’autre. Les bricoleurs, ça manquent pas chez les beurs (ni chez les sapeurs).
Sachant que Diana rosse très fort, il convient de dire que lui n’a pas du tout le Rock fort.
Une histoire de goût car comme il dit Titi** : “Le Tino, il est à Tina, ce que le dino est à Godzilla !”
Et je l’entends encore qui lui dit : “T’es qui Tino dans ta Testa Rossa, quand Ducati sort son nouveau Testastretta ?” ***
JMP (© 2025)

* Valentino Rossi est un champion moto hors-pair, aujourd’hui pas retiré des affaires (il a parcouru sur Ducati mais surtout sur Yamaha, on dira)…
**Titi c’est un titilleur, mais pour les contrepèteries, c’est bien le meilleur…
*** Testastretta (qui se traduit par “tête étroite”) est un moteur Ducati maison bicylindre à 4 soupapes, à refroidissement liquide et doté d’un système de distribution desmodromique…