JMP (Coach Motard® & poète-avatar © 2024)
“L’homme d’action est avant tout un poète.” (André MAUROIS)
“Qui aurait cru ?”
Qui aurait cru au jour de l’an,
Moi qui écrivais comme un gland,
M’emporterait la poésie,
Bien agréable maladie.
La belle forme d’expression,
Elle invite à la suggestion.
Parce que l’important dans la vie,
C’est la nuance, c’est le défi,
La subtilité du labeur,
Le ravissement du lecteur.
JMP (© 2024)
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“Quand…”
Il y avait Prévert, il y avait Rimbaud, mais mon univers était le plus beau.
Il fallait l’hiver, tomber le rideau, mais j’ai redécouvert le plus beau des cadeaux.
Quand venait l’été, le bruit du ruisseau, la tête à l’envers, remettre son chapeau.
Quand fanaient les blés, reprendre le flambeau, préférer la cueillette des haricots.
C’était bien l’enfance, tout près du coteau, vaquer dans ce jardin et ses asticots.
C’était l’innocence, sous le vieux château, c’était aussi les lapins, mais sans photo.
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“Ça rime à rien”
J’enracine mes souvenirs d’antan via des poèmes rimant,
Comme un écrivain qui accouche, décrit et écrit en vain,
J’emmagasine des textes, des vers et des récits, mine de rien,
J’aime m’en amuser, les rythmer, même si ça rime à rien.
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“En vérité profonde”
En ces années sombres,
En poésie je sombre,
Je cherche la lumière,
Je ravive la flamme,
Je regarde derrière,
Je remercie ma femme.
Mes Frères de lumière,
Engouffrons notre amour,
Au cœur de chaque mot.
Ayons cette bravoure,
Que de parler des maux,
Mais bien sans se morfondre,
En vérité profonde.
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cf. Marcel Chabot : “Poètes, frères de lumières, engouffrons notre amour au cœur de chaque mot.”
“Ecrire sa vie”
Tu n’écris ta vie qu’une fois, applique toi.
Tu ne cries la vie qu’une fois, accouche-toi.
Tu nais gris-gris autrefois, envole-toi,
Ton esprit toutefois est dans le désarroi,
Tu expies chaque fois, tu cherches ta voie,
Tu n’es plus quelquefois, l’auteur de ta voix.
Tu n’écris ta vie qu’une fois, applique toi.
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“Lune après l’autre”
J’ai demandé à la Une,
Si elle n’était pas l’autre,
Car j’ai dit à l’une,
Qu’elle était bien nôtre,
Quelle est donc cette lune,
Qui vient après l’hôte,
Qui tient bien la diurne,
Et la lumière elle ôte.
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“Toi l’ami…”
Toi l’ami tu as changé ma vie,
Car tu sais ce que tu m’as permis ?
Un jour tu m’as dit “viens chez moi”,
Toi que je ne connaissais pas,
“Je t’invite à mon anniversaire,
Mes amis seront de la fête”,
Et là, parmi les invitées,
D’un coup, mon cœur s’est serré…
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“Le cas (store)”
Prenons le cas de l’encas,
Faisons une étude de cas,
A En Calcat, l’avoir au cas où,
A Courchevel, le soir : Chabichou,
La nuit là-haut, crie le choucas,
La vie sureau, suce le bois,
C’est la belle vie du castor,
L’avis là-bas, c’est (inter)sport.
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“Ferry”
Le feu rit,
Le pour rit,
Le fou rit,
Le four y (est chaud),
Le fer y (est froid),
Le ferry est beau,
Il va tout droit en Angleterre,
Eux faux rient en haut du ferry,
Là-bas y iront pas aux fers. *
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* Offert : un ferry
“Récit”
Tu appelles de tes vœux,
Un petit poème fallacieux,
Tu aimes les trucs vicieux,
Histoire de faire des envieux.
Tu veux pas être ennuyeux,
Rester toujours au milieu,
Faire le malicieux,
Faire ton prétentieux.
Une nuit sans pieu,
Une vie sans dieu,
Une pie sans lieu,
Récit lit sans cieux.
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“Comme la vie”
Comédie, ma jeunesse était comme un faux départ,
Comme il dit, la vieillesse est un épais brouillard,
Comme dit Hugo : “l’été qui s’enfuit est un ami qui part”,
Comme dit l’Ego, ma tristesse est une amie sans fard,
Comme à l’automne de la vie, la joie répare cette fois,
Comme a dit Prévert : “tout ce qui est vrai reste là”.
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“Quand vint la couleur !”
Sa GS était verte, *
La télé peut-être,
Arrivait en tête,
Une vie imparfaite,
Sans couleurs de fête,
Même pas les chaussettes,
De partout du gris,
Sans trop de chimie,
Seuls vert et marron,
Semblaient avoir raison.
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* 1ère voiture de couleur dans la famille, la Citroën GS de mon grand-père en 1972 (et sa TV avec télécommande). J’avais 10 ans.