Chronique Terrienne n° 278  Figurez-vous que la flamme que je revendique de garder (voire d’entretenir chez mes compatriotes), n’est pas une lubie récente, elle couve depuis longtemps, pour ne pas dire depuis toujours (lisez donc mes poèmes)…

Je voudrais ainsi vous rappeler que j’ai été Membre du Jury Industrie des “Flammes d’or 1993 du gaz naturel”. Ce (studieux) séminaire à Nice, s’est terminé par une croisière en méditerranée. (NDLR : il s’agissait du challenge commercial de la force de vente Gaz de France où était convié des représentants de leurs clients pour départager les meilleures actions commerciales de l’année ; lesquelles étaient primées).

Rien à voir avec “Les femmes en or” qui se déroulaient chaque fin d’année à Courchevel ; là où fin 2002, j’ai frôlé le bas* bras de Mathilda… Je l’ai déjà avoué ici je crois, mais ne sais plus si c’est dans une chronique ou un poème, ou bien un récit (?) J’ai en effet froissé croisé Mathilda (May nous étions en décembre, en station -pas de métro mais de ski-) et… elle ne m’a pas calculé du tout (!?)**
Le cocktail se terminait et je me suis surpris plus ou moins à la suivre, dans ce qui étaient les coulisses VIP. Un élan de lucidité m’a évité ce faux pas : se faire refuser l’entrée par un gorille devant tout le gratin 😉 “Je t’ai vu, oh Mathilda, disparaître dans les limbes de glaces de Courchevel 1850 un soir d’hiver”… Depuis, je suis resté avec ce souvenir (dans mon cœur gelé) bien que ma femme en or à moi, ai failli me donner une claque derrière la tête, devant tout ce beau monde. Elle m’a pardonné, j’étais envoûté imbibé ! Le punch était chaud mais la nuit était froide. Je n’avais pas sur moi ma (petite) flamme (en or) au gaz naturel. Oui, la voiture était toute givrée, le caoutchouc des portières ne permettant plus de les ouvrir, on a dormi sur place. On a flemmardé un peu. Pour garder la flamme, rien de mieux. 😉

Si vous suivez un peu mon propos, cet épisode de romance s’est déroulé une dizaine d’années après le premier cité plus haut, et le gaz (de France) était épuisé, bien que Mathilda soit naturelle (enfin un peu maquillée comme un camion volé quand même) -ça c’est encore la rancœur qui parle, pardon- ! Au rayon bienveillance, je convoque l’enfance : Je garde précieusement ce feu gentil moment en moi, comme un petit feu de toi oh Mathilda” (comme dirait J-J Goldman).

Bref, tout ça pour constater que la flamme et la flemme sont les deux faces d’une seule et même médaille (en chocolat).*** “La lumière émane de la flamme quand la poussière témoigne de la flemme” écrit même le Coach-Motard poète-avatar. Car enfin, chacun sait que si les fourmis n’aiment pas le flamenco, les hispaniques ont la flamme pour danser bien haut.

La poésie est un luxe de première nécessité” écrivait MissTic sur les murs. Cette femme en or nous encourageait à prendre nos rêves à bras le cœur. Lutter contre l’endurcissement de son cœur, apprendre à se rebâtir soi-même de l’intérieur, dans la joie et l’enthousiasme de l’enfance spirituelle. Le malheur de notre temps ne réside-t-il pas avant tout dans cette coupure avec notre “source interne profonde” ? Creuser au fond de soi pour y trouver le minerai de la beauté et nous efforcer de façonner les formes du langage pour les rapporter à celles et ceux qui voudront bien nous offrir un peu de leur temps pour nous lire. La poésie c’est la vie ! Elle vivifie l’envie la flamme. JMP

*”LEJABY, pour l’amour de la flamme f(l)emme”…

**“Que deviennent ces gens que l’on croise / Qui changent nos vie sans échanger de phrases”... Calogero (“Le baiser sans prénom” 2017 in “Liberté chérie”)

***“Le chocolat est notre ennemi, mais fuir devant l’ennemi, c’est lâche !”

Chanson : “Oh, Matilda” (Billy Walker 1968)
“Oh Matilda, I cannot sleep / Toss and tumble and I’m forced to weep / Oh Matilda, I cannot sleep / For wanting a love I couldn’t keep…”

Lire aussi : https://jmponcet.fr/2025/03/22/flamme-et-chaud-flamen-co/

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