Vu dans “Ouest France” récemment : “Maéva Nui, coiffeuse à Plumergat, propose ses services à domicile.”
Maéva Nui ? Le jour, la nuit ? Il ne s’agit pas de nuire nuit mais de Nui. A domicile où au salon ? Dans mon salon à moi ? En Nui(sette) En nui(thé) ? Ennuyeuse ?
Plumergat est une commune située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Elle fait partie de la communauté de communes “Auray Quiberon Terre Atlantique”. Je vois sur la carte, que j’ai déjà séjourné, le jour, la nuit, à Plougoumelen, juste à côté. Je suis passé à Auray et à Quiberon, à moto pas en camion. J’aurais aimé croiser Maéva Nui (qui sur la photo est jolie).
A Carnac, tout proche, une fois j’ai même fait une thalasso. Au restau, on buvait du vin pas de l’eau. La bouteille nuit-elle à la santé ? Maéva lui tint un peu près ce langage : “Si ta bouteille ne disparaît pas avec ta thalasso, c’est une arnaque (même à Carnac) !”
C’est comme se faire faire frisette avec Mariette. Oui Mariette, la conductrice de la navette ; ou plutôt on dira qu’elle pilote l’estafette. Et tenez-vous bien (les oreilles), avec Mariette faut être bien à l’heure. Le départ est un vrai cauchemar si tu es en retard. Mariette est sans pitié, comme son estafette est sans plomb. Et quand elle te laisse à quai, elle ne repasse même pas tes pantalons toutes les trois-quarts d’heure. Sa tournée ne comporte, par jour, que deux rotations. C’est aussi pourquoi Maéva fait son job à domicile, car ici le car n’est pas docile. Les gens du coin en Auray plus besoin (d’ailleurs). Du car bien sûr, ou de la navette si vous préférez.
Et dans la navette c’est plus petit, et Maéva peut y coucher la nuit (quand Mariette est au sec). Mais jamais elle ne ferait une coupe dans l’estafette, foi de coquettes ! A chaque endroit sa fête. La navette aux touristes (le carreaux Touquet), c’est pas triste (c’est le trèfle à carreaux caret*). Ou c’est colle au radeau dirait Mariette (qui aime les U.S.). JMP
*Le caret (du latin caret, “il est privé de” ou “il manque”) est un graphème ayant la forme d’un V inversé.
PS : Si Maéva lit ce “récit réjouis”, qu’elle me pardonne, je la supplie, le jour, la nuit…
