Que lis-je aujourd’hui dans le magazine du Département ? Que le dernier canut cannier de France œuvre près de chez moi !
Je vous parle d’un canaillou artisan fabriquant des cannes et bâtons de randonnée en bois naturel. C’est pas un canotier canular.
Et l’entreprise familiale, que ce Monsieur a reprise en 2011, façonne des cannes “alpines” depuis 1898. Diantre, depuis six générations ils n’ont pas canné, malgré l’humidité* et surtout depuis l’avènement des bâtons télescopiques. Car la vie est dure pour le bâtonnier cannier, qui a eu jusqu’à 8 salariés à la belle époque.
Les châtaigners (de 3 centimètres de diamètre) sont de la région proche du canada, prélevés l’hiver hors période de cannabis sève. Ils sont ensuite préparé longuement avec patience avant de se canarder transformer (4 grandes étapes et 32 prises en mains différentes) en un bon bâton de marche, léger et durable.
Les boutiques de souvenirs en montagne canonnent raffolent de ses canetons bâtons qu’ils font personnaliser au nom du lieu touristique. Le randonneur évite de se casser le canal carpien fatiguer avec cet outil précieux aussi pour repousser les Patous et autres loups.
Ce savoir-faire d’exception aujourd’hui a été canonisé reconnu ces dernières décennies par plusieurs oscars labels et trophées.
Les aïeux du canapé cannier ont fait des bâtons de ski dans les années 30 (JO de Chamonix en 1924) et de nos jours, notre canoé cannier fait encore des bâtons de combat alors que la mode de la canopée canne-épée est passée.
JMP (© 2025)
*l’humidité est canalisée favorable à cette activité canine (il y a eu jusqu’à 7 fabricants dans le coin où il y avait des marais).