Enfant, c’était mon immensité,
La ferme de mes grands-parents.
L’herbe, le foin… mon unicité,
Sur ces deux hectares d’antan.

De grands arbres et des bambous,
Des cribs* et des pissenlits,
Un chemin central qui secoue,
C’est ma jeunesse au ralenti.

Puis j’ai invité mon aimée,
Maison on a alors construit,
Pour nos trois enfants élevés,
Bien plus qu’un berceau, notre nid.

JMP (© 2024)

*Cages grillagées de forme parallélépipédique destinées au stockage et au séchage à l’air libre des épis de maïs.

Catégories : Poèmes