Je vous livre un texto écrit aujourd’hui à un ami : Tu lis “Les liaisons dont je ruse” mon Thierry ?
Si un seul tiers ris de mes écrits, “je penche dont je suis” dit l’hôte à riz le motard !
A Marseille, au début de ma carrière, j’ai affronté le mistral. Ce vent du Sud, sur plusieurs jours, peut rendre fou.
Dès que je suis devenu “fada”, je me suis donc retourné vers le Nord. J’ai ainsi retrouvé la “bise” du Nord.
J’aurais pu me prendre un vent quand j’ai croisé ma belle (au bois dormant). Elle aimait le froid, heureusement.
Et oui, le vent de chez nous, c’est “la bise”. Contrairement à un baiser chaleureux, elle est froide voire glaciale.
Je parle de la bise, pas de mon amoureuse, qui est chaleureuse, elle. Même si elle aimait les glaciers (pas les glaçons).
Pas vraiment les garçons non plus, ça m’arrangeait donc d’être le bon. Parce que sinon, j’aurais eu l’air d’un con !
Cette “bise” donc, celle qui l’hiver vous gifle la joue, comme mon boucher le saindoux, est mauvaise pour la toux.
Mieux vaut en effet avant de l’affronter s’oindre les joues de saindoux (au goût de pistou), ou bien de rien du tout.
Mais dans ce dernier cas, à moins d’être résistant comme un caribou, vous risquez vraiment le coup de bambou (de le dire c’est tabou).
Alors celui qui chante dans la neige avec les loups : “Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver…” on le prend pour un fou.
“Le vent qui souffle dans les grands sapins verts”, il n’apporte que plaies sur terre. Comme dans le Finistère, on avance ventre à terre.
Il apporte des problèmes dentaires (comme pour le motard les coléoptères). Il fait surgir la colère. Les contestataires.
Non, seule une vraie tenue vestimentaire, même rudimentaire, est nécessaire. “Ventilez les amis” disait l’été mon papy.
En effet, aujourd’hui, l’hiver n’est plus garanti, dans nos Alpes de nantis. L’or blanc du ski est fini. L’ours blanc est blanchi.
Mais de la blanche, y’en a aussi sous les lits, en station, et pas qu’au Mont Cenis. Une vrai gabegie, je l’ai dit.
Vente au Nord (dans les quartiers chauds), au Sud la conso. Je parle de la cité phocéenne, pas de la Savoie poubelle plus belle.
Bref, vous l’aurez compris, je penche souvent en moto (c’est un peu mon but, même mon “motto”) mais avec ce vent, je penche à tout va.
Alors “vive la Ventoline” me dit Maxime. Car dans nos contrées embuées et nos vallées polluées, notamment par la gazoline, même les gamins on endoctrine.
Les kalach à Marseille, ici les chevrotines. Le vent lui toujours domine. Je vais bientôt publier sous pseudonyme.
Vendeur à perte. Parce que même survivant dans les sapins verts, en plein hiver, y’a beaucoup à faire, mais mon dealer, il a longtemps souffert.
Ils l’ont ventilé façon puzzle comme dirait l’autre. Le grizzli faisait grise mine parait-il. Rien à en tirer semblaient nous dire les vautours.
Même s’ils étaient tous autour, ils n’ont pas entonné un chant. La vengeance du ventre, seulement. N’est pas vampire qui veut. Mais quand le ventilateur vent y est à l’heure, c’est pas la peine de prendre le Nord. Trop tard te diras le motard. Et ne pense même pas à te cacher dans le van. C’est plus comme avant. Les leurres, ça a marché un temps. De nos jours, ce sont des meurtriers ces petits délinquants. Autant voler en emporte aussi le van, évidemment ! Et le vantard d’avoir tendance à énerver le motard. Vous savez ceux qui font des rodéos à moto en ville : pas de bravos, ils vandalisent. On doit bien les appeler des connards, surtout pas des motards !
JMP (© 2024)