J’ai un copain écrivain qui dit : “En un mot comme en cent, j’écris. Et quand je n’écris pas, j’écris. Alors pour me détendre, j’ai décidé d’écrire.”

Aujourd’hui c’est mon cas. Je fais caca des poèmes, et c’est pas décrit dans les récits de France et d’Italie.
Chacun sa voie, surtout qu’en Savoie, ça (se) voit parfois, qu’on écrit en patois. En plus, l’accent, sa voix, c’est pas ça !

J’écris, j’écris et je compose surtout de la poésie. C’est bien d’être écrivain, mais c’est chouette d’être un poète.
J’ai fait depuis janvier 2024 environ 380 écrits enflammés. Oui je tente de garder la flamme, quand vient la flemme, de la retraite.
J’ai d’ailleurs écrit un poème qui s’écrie : “poser la flemme”, quand même ; car quand on est pas un “même”, faut qu’on s’entraîne.

J’ai d’ailleurs décrit un problème, car une étude de cas peut éviter les tracas.
J’écris donc souvent des chroniques terriennes dans lesquelles je décris les problèmes.
Et cela souvent m’amène à prendre sur moi, car j’ai ainsi de la peine, quand la lune ma tête est pleine.

Car j’écris pour me détendre, comme mon ami écrivait,
Car j’écris pour me défendre, comme mon ami décriait,
les problèmes et les situations criantes qui s’inscrivent,
dans les enjeux de nos sociétés post-modernes qui s’écrient,
“faites vos jeux” car rien ne va plus,
Fête vos yeux car plein ç’a plu !

Donc j’écris qu’il plut,
Je ne sais si cela lui plût,
Il ne put plus écrire, en plus,
Car écrire tout le temps c’est gênant fatiguant.

Ecrire c’est bien, comme mon ami écrit vient,
Mais vient ensuite le soin d’écrire très bien,
C’est toujours une question de trop plein,
C’est toujours une version de sopalin salin,
Un peu de sel dans la vie c’est sain,
Trop de pelles dans la gueule c’est sapin vilain.

Voilà où nous mène l’écriture, à saler la vie et à éviter les pelles,
C’est beau les fioritures, mais sale gueule, les lendemains de biture,
J’écris, j’écris… mes mots et mes cris mènent à tout, ça n’est pas rien.

Mais quand je n’écris pas, j’écris.
Pour me détendre, j’ai décidé d’écrire.
Car il faut être tendre pour sculpter les phrases,
Il faut savoir fendre les mots et les périphrases,
Mieux vaut pour cela, faire avant, des repérages,
Et de dire qu’une bonne bière nous encourage,
Utile pour délirer rédiger d’avoir des mirages,
Tant qu’on est pas complètement dans le cirage !

Si j’écris “si rage” avec le doigt,
Je décris six nages avec Léon,
C’est le soulier qui marche droit,
C’est le nageur qui va Marchand,
Comme un colporteur du temps d’avant,
Comme un auteur du temps présent.

Histoire d’écrire…

JMP (© 2024)

Catégories : Récits