Une amie, dans un texto, de me dire : “Merci pour ta poésie JeanMi, et ainsi fais nourrir !”
Alors s’il y’a bien une chose où je suis pas bon, c’est la nutrition, et bien faire la cuisson.
Parce que pour faire rire, je suis pas le dernier, mais pour faire à nourrir, je suis un peu gêné,
A part l’omelette aux herbes, avec des œufs pochés, je serais, comment dire, pas vraiment cuisinier.
Vous allez me dire mieux vaut faire nourrir que faire mourir (avec un repas frelaté voire empoisonné),
Mais faire de la bonne cuisine, sur le plan de table gustatif et sur le plan diététique,
Si c’est ordinaire pour un professionnel, c’est pas la base pour un alimentaire permissionnaire,
Surtout qu’un Père Missionnaire (envoyé par le Vatican dans les campagnes des Balkans) est volontaire,
Alors que moi, la cuisine, Jésuites j’y suis réfractaire ; et de plus je suis allergique à ce qui est régimentaire,
Sans parler du règlementaire, c’est pour moi un enfer ; et ce n’est pas secondaire dans le frigidaire.
Bref (comme dit Pépin de courge) j’espère que mon argumentaire, qui est tout sauf rudimentaire,
Aura un écho dans le micro onde monde de la poésie, et bien au-delà dans la gastronomie, j’y crois,
Car on ne devient, ma foi, pas un grand chef avec une omelette, fut-elle aux herbes une foin fois.
Avec ce propos, un peu débridé parfois (que ce texto m’imposa), je vois que je vous ai fait nourrir sourire 😉
(“Un bon appétit” comme disent les commis -d’office- ; euh… “la bonne dégustation” comme disent les mitrons !)
JMP (© 2025)