“Ne croyez pas toujours JMP à 100%, emporté par son élan, quand bouillonne le sang, il exagère un peu en déclarant sa flamme”, dit ma femme.
Alors je passe le flambeau, à un autre poète, intelligent et beau. Je convoque l’athlète, puissant et pro. Sûr, il va gagner les JO.
Mais lent était le temps, avant. Sans faux-semblants, j’invite le beau dans ma vie, la communion, l’enthousiasme et la poésie.
Gardez à l’esprit que le taon, ne pique pas mais mord. C’est douloureux, mais c’est sport, car faux le fer (et alors que dire de ce temps mort ?)
En tant que taon, certes il est lent, mais n’est pas plus lentille que ne l’est la plus belle des jonquilles, un jour de printemps.
Alors oui, dit ma femme, “JMP parfois est trop lent”. Elle, qui est plutôt gentille, aime les gens. Et moi, j’aime bien les filles quilles.
Enquiller plusieurs jours de travail à la suite comme une anguille, ce n’est pas sérieux pour la santé mon JMP ; ton talent, ton cœur fendille.
“L’enfer, c’est les autres” disait Sartre. Cons prennent qui pourra. C’est du regard des autres que nous devons nous délivrer. Quelle tarte !
“Plus tu tentes de rentrer dans le moule, plus tu vas ressembler à une quiche” disait l’autre. C’est sûr que somnolent, c’est bien plus lent.
Bref, je terminerais (de charbon) en disant que tout est dans l’élan. Pas trop dans les lands (ni les lentes d’ailleurs) mais on l’a vu, parfois l’élan tue (la laie tue aussi). Dans ce cas, l’encéphalogramme devient plat (ces cervidés font 500 kg) et il n’est pas rare que le toubib en syncope lance son stéthoscope.
La conclusion n’est pas dans ton horoscope (elle n’est ni dans l’orignal, ni dans les originaux également) ; on dira néanmoins que c’est l’engouement qui est de rigueur si l’on veut de beaux lendemains. Foi de marins. “Je prends élan pour m’élancer dans la lande” disait Goethe, qui n’était pas marrant (il n’était pas marin non plus). Poil au c– ! JMP (© 2024)
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