Chronique Terrienne n° 221 Le constat d’avoir fait le tour du sujet ? Une vraie envie d’autre chose ? Sécuriser son changement professionnel, c’est évidemment anticiper, c’est travailler à être ce que nous pouvons devenir ! Avant de démissionner, même si pour une reconversion ou création d’entreprise les droits Pôle Emploi sont désormais accessibles, il convient de démontrer la crédibilité de son nouveau projet. Aussi, il faut avant tout précisément l’élaborer.
La rupture conventionnelle reste un bon cadre de départ de l’entreprise, mais nécessite une réelle étape de discussion avec son employeur.
Aborder la négociation de rupture, en sachant que tout, potentiellement, peut se négocier, spécialement pour un Cadre senior est un atout ! Cela dépend bien sûr de sa “position” vs son employeur : si celle-ci est plutôt favorable, cad de l’ancienneté et l’absence d’un conflit ouvert, être force de proposition sera pertinent.
Il s’agit d’être vigilant sur le “légal”, bien entendu, mais aussi le “conventionnel” de l’indemnité financière de départ, et ensuite démarre la négo. (le “supra.”) qui comporte différents volets :
– la date de départ (qui arrange au mieux les deux parties) ?
– le préavis lié à votre contrat de travail et CC (effectué ou offert…) ?
– le solde de congés voire les RTT (qui seront réglés ou à prendre avant la sortie des effectifs) ?
– un budget formation (hors CFP) ou/et un accompagnement en outplacement*
– l’échéance à laquelle je rends le PC, le téléphone voire la voiture de fonction ?
– d’éventuelles facilités, type levée de la clause de non-concurrence par exemple ou coup de pouce logistique ?
…
* L’outplacement est une garantie de bonne gestion de sa transition.
Je conseille vivement de le négocier avec son employeur. Il sera facturé directement à l’entreprise (donc effet TVA neutre pour elle), cette prestation n’étant pas chargée fiscalement ni socialement. J’aide mes clients en cela avec ma forte expérience du sujet.
Mais bref, travailler en amont (et en totale discrétion vs votre employeur) avec un professionnel du pilotage de carrière pour changer de cap et élaborer un projet réaliste et réalisable avant de quitter son entreprise est idéal. On conduit alors réellement son projet de changement. Veillons pour cela à se faire épauler par un coach pro. certifié connaissant les multiples secteurs d’activités existants, leurs différents métiers mais aussi le tissu local. S’il nous fait en même temps bénéficier d’une réelle expérience entrepreneuriale à 360°, c’est encore mieux, car nombre de mes clients en sont venus à la création sans l’avoir imaginé au début de notre travail ensemble !
Notre enjeu est majeur, prenons garde au tuteur ! JMP
NB : Garder son CPF pour se former et/ou se remettre à niveau est mon conseil ; le bilan et le coaching sont des interventions d’un tiers en accompagnement, pas de la formation. Leurs financements ne doivent venir que de l’employeur ou de soi-même (nos indemnités et/ou notre épargne). On peut toujours contourner les lois sociétales mais la dynamique humaine n’y correspond pas vraiment… Le premier acte concret du changement que nous voulons vraiment : c’est d’obtenir le budget des honoraires de son coach auprès de son employeur ou alors faire le chèque soi-même.
PS : pour aller plus loin et “inspirer vos projets” :
- vidéo “Changer de voie à 40 ou 50 ans ?”
(lien direct version courte : une présentation en images de mon approche pour accompagner les cadres en transition) - votre mail en MP pour recevoir mon e-book .pdf : “7 thématiques sur le rebond”