Chronique Terrienne n° 202  Les 5 conditions d’une expérience professionnelle épanouissante durablement sont, selon moi, les suivantes :
– apprécier son job (je parle du poste que j’occupe et des missions/tâches à effectuer et où/dans quel contexte)
– bénéficier d’un boss qui soit un vrai manager (un hiérarchique qui me partage sa confiance et me tire vers le haut)
– avoir des relations professionnelles de qualité avec ses collègues, mais aussi ses clients, ses fournisseurs etc…
– aboutir à la forme d’autonomie qui me convienne dans l’exercice de mon métier
– trouver du sens à mon engagement (cohérence de valeurs partagées avec mon entreprise et contribution à un défi plus grand que ma petite personne)

Evidemment la rémunération est un aspect important mais il n’est souvent pas l’essentiel pour les cadres. Par contre, se sentir très bien payé n’augmentera pas vraiment la motivation au quotidien (se sentir sous-payé sera par contre source de découragement).

Ainsi afin de prévenir les RPS (Risques Psycho-Sociaux), il y a aussi nombre d’outils à tester pour que chacun trouve son équilibre vie pro./vie perso. :
– les techniques de gestion du stress et de communication assertive
– les protocoles permettant de garder voire d’améliorer ma bonne santé

Au-delà de la conciergerie d’entreprise des grosses boîtes et du baby-foot des start’up, la QVT est vraiment une affaire de management (climat social et ambiance de travail, d’où la nécessité d’une solide formation d’animation des hommes).
… mais aussi de “position de vie” personnelle et de travail sur soi : on ressent en effet une puissante et durable motivation lorsque nos différentes vertèbres du sens sont alignées !

Car il existe bien une graduation dans ce domaine, et j’aime l’image de la colonne vertébrale.
L’enjeu de l’alignement de nos vertèbres est tout simplement notre “degré de rayonnement” (compte-tenu de notre “voltage” !) N’est-il pas possible d’ailleurs de décrire le sens avec des mots comme “attachement”, “relation”, “énergie”, “rêve”… ? Depuis notre environnement, notre organisation, notre poste, notre métier, jusqu’à des niveaux très intimes, en passant bien entendu par notre vie “privée”, nous avons tous des valeurs, des objectifs et des motivations pour chacune de ces “vertèbres identitaires”.
La construction du sens répond au processus d’énaction (conscientisation et mise en mouvement). Celui-ci demande 80% d’endogène et seulement 20% d’exogène ; autrement dit, la construction du sens est avant tout un travail intérieur… à conscientiser.
Il nécessite d’ailleurs quatre fois plus d’énergie pour “digérer qu’ingérer” !

Pour conclure sur une note d’humour, je serais en effet très déçu si un jour un de mes clients me disait : “JM, je sais pourquoi je me lève le matin : parce qu’il est 11h00 ! ” JMP

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