Chronique Terrienne n° 206 Et si justement j’étais une porte ? Un ouvrant qui laisse passer, permet d’accéder ou non à un bel intérieur ou à un bel extérieur… Cette analogie n’est pas très sophistiquée, et c’est bien son but : faire simple, sur ce sujet majeur de l’existence humaine qu’est l’ouverture.
Suis-je en réalité dans mon attitude quotidienne : bien ouvert, entrouvert, souvent fermé, toujours fermé ?
Mon système de croyance, qui a l’utilité de me structurer (et donc est essentiel), me porte-il parfois à me fermer ?
Renfermer dans mes propres valeurs, que je considère comme toujours vraies, me font sélectionner les propos et comportements d’autrui. Classifier, voire disqualifier immédiatement, reste le véritable handicap de mon “filtre”.
“Chacun de nous se construit, depuis la naissance, sensiblement et émotionnellement d’abord, cognitivement bien plus tard, une vision du monde, c’est-à-dire un ensemble de croyances sur soi-même-les autres-la vie.” écrit François Balta.
Certaines personnes semblent non seulement être des portes fermées, mais cadenassées. D’autres au contraire laissent entrevoir la lumière entre leurs fêlures.
Si je suis toujours ouvert, aux quatre vents, je ne puis me construire. Ma visserie cédera un jour… Si je suis tel une porte blindée, qu’ai-je tant à cacher, à redouter ? Personne ne s’intéressera à ma voie (sauf peut-être un cambrioleur, qui relèvera le défi de me forcer…)
Oui je suis un battant, non je ne me laisse pas (a)battre ! Je connais la puissance de l’ouverture, grand multiplicateur des relations humaines. “Tout ce que tu as toujours voulu est de l’autre côté de la porte peur.” JMP
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