[Poèmes à la flamme flemme]
Chronique Terrienne n° 254 Aujourd’hui c’est le printemps, mais à la Saint-Edgar*, c’est toujours la foire ! **
Dans les Alpes et ses remparts, quand la route est un billard, la hantise du motard ce sont bien les camping-cars.
L’été dans les grands cols, entre les cyclistes et les bagnoles, y’a aussi des chars qui s’appellent “Home Car”.
C’est pas qu’ils vous mettent en retard, mais en montagne certains lascars se croient sur les boulevards,
C’est pas qu’ils soient jamais prêts au départ, que pour les doubler il faille souvent faire un grand écart.
Certains d’entre eux sont de tels hilares, que quand ils démarrent, en prendre plein les naseaux, y’en a marre,
Ces veinards ont bien leur maison sur le dos, mais c’est bien bizarre qu’ils ne se voient pas sur leurs brancards.
Parfois ce sont de vieux briscards, qui ressemblent en tous points à des routards, avec leur côté vantard,
Certains sont couards et sans radar s’aventurent dans de petites routes comme dans le brouillard.
Derrière eux, même avec une Jaguar, vous avez souvent largement le temps de fumer un cigare,
Mais tout ne roule pas comme dans du caviar, et régulièrement le motard est bien blafard.
Le top, c’est le Richard et sa cougar, dans son Autostar, c’est du vrai-faux canular,
La roue gauche sur la ligne blanche à la sortie du virage, c’est pas du grand art.
Comme à Trafalgar, il faudrait pas quand même se faire tailler un costard,
Parce qu’avec leur tare, c’est le motard qui devient vite un saignant tartare.
JMP (Coach Motard® & poète-avatar ! © 2024)
*la Saint-Edgar est fêtée le 8 juillet.
**dans la série : “un van, une vanne”, voici un fan de caravane 😉
“Prises d’angles verbales de second degré, blagues 100% Dauphinoises AOC garanties, jeux de mots sans plomb”… 😉
Une baquette de six autres “peau aime” inédits, rien que pour vous : “Bonne dégustation !”
“Merci pour ton mot”
Merci pour ton mot, tard,
Il est plein de beaux maux.
La complainte du briscard,
La flamme du chalumeau.
La pointe de curare,
La plaque du fourneau.
Besoin de baume au cœur,
Espoir d’un monde meilleur.
Et l’amitié sans fard,
A un goût de caviar.
“Jodie môme”
Oui elle est bien née, juste après moi,
Automne, très précoce, autrefois,
C’est 54 jours d’écart précisément,
A Los Angeles assurément.
Très belle carrière au cinéma,
A promener son très beau minois,
Elle en a récolté des Oscars,
des Golden Globes, British Awards,
Même une palme d’honneur à Cannes,
Un franc caractère sans chicane.
Fut mise en danger par un quidam,
Qui tenta d’assassiner Reagan.
Aussi Doctor honoris causa,
Son prénom est bien Alicia,
Libre longtemps elle l’est déjà,
Francophile elle le restera.
Comment ne pas être admirateur,
De cette nommée Jodie FOSTER ?
“Le pont des Amours”
Sous notre pont des Amours,
Roule le train, ses wagons,
C’était la voie de celles qui accouchent,*
Aussi lieu de commémoration.
Mais si sur cette passerelle,
Nombre de lycéens s’attellent,
C’était au Lycée Saint-Ambroise,
Que ma liberté s’apprivoise.
Et de tous mes souvenirs,
Faut-il que je me souvienne,
De mes premiers pas en ville,
Lorsque les amours surviennent.
De la Colline de Lemenc,
De la gym au clos Savoiroux,
De l’étroite rue Burdin,
Ces mots sont un avant-goût !
* à feue la Clinique Sainte-Marie où notre fille est née.
“Fondu(e)”
C’était à Marseille, quand mon temps fut venu,
A une fête mes collègues j’invita,
Comme un clin d’œil, je commandais une fondue,
Pas de fromage, des fruits dans du chocolat.
C’était dans une charmante crêperie,
Quand oui, parfois quelques minutes suffisent,
Chez un bon client devenu un ami,
Il me fit une merveilleuse surprise.
Dans mes souvenirs, elle c’est bien Caroline,
Ce soir-là, le dessert n’était pas sur la table,
Derrière le vieux port, j’ai bien vu des collines,
Pas de photo, à l’époque pas de portable.
Moi j’ai fondu, devant le fruit défendu,
Car devant moi cette beauté s’effeuillait,
Qu’est donc devenue cette belle ingénue ?
Qui m’est apparue pour mon anniversaire.
PS : cette (inoubliable) soirée eu lieu en 1985.
“Le courage”
Comme les Anciens, faire du courage la plus noble vertu,
Dire qu’on doit prendre sur soi, pour ne pas se retrouver vaincus.
Apprivoiser ses peurs demande la patience,
C’est ce que disait au Petit Prince, le renard,
Dans ses valeurs, il faut trouver sa croyance,
Comme Alexeï, faire trembler les soudards.
Le courage vient du fond du cœur,
Ce qui fait le héros, c’est la peur.
Chercher ce que nous voulons faire,
De notre vie, c’est notre affaire.
S’il en faut un peu pour être motard,
Il en faut aussi pour être routard,
Il en faut beaucoup face aux roublards,
Vive Navalny, Chevalier Bayard !
“En thérapie”
Le fantasme de Napoléon, l’empire Romain.
Le fantasme de certains, c’est bien l’empire Ottoman.
Ces fous-furieux apportent à leurs contemporains,
Toujours cette même horreur : l’an pire que précédent.
Le rêve de Poutine, détruire l’Occident l’empire Soviétique,
C’est tout à fait mimétique et c’est surtout dramatique,
Que ces hommes n’aient le courage, faire leur thérapie,
et ainsi d’épargner le monde entier de leurs inepties.
©JMP LCM Le Coach Motard® (2024)
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