Chronique Terrienne n° 198 Si le terme “coach” semble provenir du hongrois “kocsi”, il aurait une même origine que le mot “coche” ou “cocher” désignant le conducteur de voitures hippomobiles transportant des personnes. Chargé donc d’opérer un déplacement, un changement, le coach est d’abord défini comme entraîneur ou répétiteur particulier… Dans la période contemporaine, issu de l’univers sportif, le coaching est lié au domaine de l’action en termes de performance ou d’efficacité. “Le Robert” définit le coach comme une personne chargée de l’entraînement d’une équipe ou d’un sportif quand “le Larousse” tient le coaching pour une action de conseil individuel ou d’accompagnement de collaborateur. François Délivré définit lui le coaching en 2002 comme une série d’entretiens individuels entre un client (le coaché) et un professionnel (le coach) qui ont pour but d’aider la personne à atteindre un objectif et réussir dans sa vie professionnelle. L’idée principale est celle d’un entraînement justifié par un défi de changement. Le coach professionnel est défini par l’UE dans le cadre de la Charte de Régulation co-signée avec les deux plus importantes Fédérations professionnelles du métier (l’EMCC Global et l’ICF Global), comme étant un professionnel spécifiquement formé à la posture de coach, certifié, supervisé, et rattaché au Code International de Déontologie par l’intermédiaire d’une adhésion à une fédération de coachs. La majorité des coachs professionnels interviennent dans le champ de l’entreprise et plus généralement des organisations, mais beaucoup parmi eux investissent de plus en plus le champ du coaching “de vie” (équilibre vie pro. / vie perso., transitions -mi-temps ou fin de carrière-, projet personnel etc…) Le processus de coaching, avec en son cœur l’alliance de changement (AdC), est pour moi porteur d’une exigence, non celle qui écrase mais de celle qui stimule et ouvre un chemin, un avenir… JMP
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