Le marché du coaching professionnel sur la période 2019-2022 :

En France, le marché semble se situer en 2022 autour de 750 millions €, en progression de 10% par an environ.

La banalisation du terme “coach” (et son utilisation à tout va aujourd’hui) est considérée comme le principal obstacle à son développement : la visibilité et la crédibilité du “Coach Professionnel Certifié” en mesurent la nuisance.

Les deux principaux axes favorables semblent liés à une mesure plus fiable du retour sur investissement de l’action de coaching et une meilleure compréhension des bénéfices associés des acteurs et autres prescripteurs. Le retour sur investissement est important : gain en autonomie (69%), fluidité dans les équipes (52%), plus grande efficacité de l’organisation (51%), D’ailleurs le coaching est d’abord reconnu pour développer la posture du manager et le leadership, la performance d’équipe et le potentiel du collaborateur. Une des limites du coaching souvent pointée par les organisations clientes, réside dans le degré d’implication et de coopération du coaché. Faute de motivation initiale, les résultats peuvent alors s’avérer décevants.

L’explosion du nombre de coachs professionnels exerçants en France : environ 15 000 aujourd’hui, soit sans doute la moitié du nombre de coachs formés et certifiés (dont 25% sont issus d’une école Coach & Team), engendre une forme de saturation de l’offre.

L’initiative du coaching revient d’abord souvent au collaborateur (67% selon les clients, 73% selon les coachs) et concerne majoritairement des coachings individuels, alors que les coachs peuvent aussi intervenir en coaching d’équipe (69%), co-développement, team building (interventions qui se développent néanmoins).

Les administrations, et dans une moindre mesure les PME (mais aussi les Start’up), font de plus en plus appel au coaching, comme les grandes entreprises, qui sont elles toujours très consommatrices. La pression à la baisse du prix moyen horaire est constatée (de 350 € HT à 270 € HT) et de la durée des accompagnements se réduit également (8-10 séances x 2h à 6 x 1,5h).

Le bouche à oreille est le moyen privilégié pour identifier un coach (64% selon les clients, 86% selon les coachs), loin devant des rencontres lors de conférence ou le référencement, avec pour premiers critères de choix : confidentialité, déontologie et feeling avec le coach. Les plateformes ne représenteraient à ce jour que 2% de l’activité, mais font peser un vrai “risque d’uberisation” du métier (déjà actuel autour des quelques gros Cabinets).

Voici donc les traits saillants des dernières études disponibles.

A votre écoute pour commenter et échanger ensemble !

JMP (Ex. Délégué Régional EMCC Dauphiné-Savoie)

Source principale  : https://www.opiiec.fr/etudes/137317

Mes sites professionnels :
https://www.emccfrance.org/
https://www.beyondct.org/
https://simacs.fr/

Catégories : Actualités