Et oui, en mai 2007, je terminais le cursus “Coach & Team” (imaginé par Vincent Lenhardt) chez Didascalis en Savoie, (dirigé à l’époque par Fabien BERTHELOT et Jérôme CURNIER). “CerTifié Conforme & Tout” est le titre de ma Chronique de l’époque (mot clef : “coaching”).
Avec 550 accompagnements personnalisés à mon actif à ce jour et le recul personnel dans ce métier -investi à l’EMCC, 1ère Fédération pro.-, j’ai vu un “tsunami” de coaches arriver (+ 40%) ces seules 5 dernières années : coaches internes -restant dans leurs organisations- et beaucoup de coaches indépendants (car il n’y a pas de vrai marché de l’emploi salarié du coaching professionnel en France).
Je fais partie de ces coaches “praticiens” qui épaulent, tel des artisans laborieux, les professionnels en difficulté sur le terrain. Je ne vends rien à mes pairs, et ces coaches là sont d’ailleurs paradoxalement plus rares sur le marché, car l’équilibre économique d’un tel business n’est pas évident ; qui plus est lorsqu’on se destine à temps plein à pratiquer essentiellement l’accompagnement individuel en Cabinet, comme c’est mon cas depuis des années à Crolles (38).
En cet anniversaire de carrière, merci sincèrement à tous ceux qui ont, par leur confiance, été présents sur la route du Coach Motard© depuis 15 ans ! “Je penche, donc je suis” 😉 JMP
PS : Le coach professionnel est défini par l’UE dans le cadre de la Charte de Régulation co-signée avec l’EMCC Global et l’ICF Global, comme étant un professionnel spécifiquement formé à la posture de coach, certifié, supervisé, et rattaché au Code International de Déontologie par l’intermédiaire d’une adhésion à une fédération professionnelle. La majorité des coachs professionnels interviennent dans le champ de l’entreprise et de l’organisation, mais beaucoup parmi eux investissent de plus en plus le champ du coaching de transition voire du coaching de vie.
En 2022, seuls 19 % des salariés considèrent que le travail est (très) important dans leur vie ; ils étaient 70 % en 1999 ! Cette baisse spectaculaire montre le changement en termes de centralité du travail. La crise liée à la pandémie n’ayant fait qu’accélérer le phénomène.